La gigantesque panne qui paralyse tout le pays aboutit progressivement à l'agonie de la civilisation moderne : la société se désagrège, le tissu humain s'effiloche. L'humanité régresse en repassant à contre-courant les étapes de son histoire pour revenir à une structure tribale, puis à un stade ultime où l'homme se retrouve seul face au monde, seul face à lui-même.
Histoire à rebours de la civilisation, de la fin d'un monde : le nôtre. Ce n'est pas le récit d'une fin cataclysmique ; ce n'est qu'un anéantissement silencieux, une lente dilution, l'effacement de l'humanité qui s'éparpille, qui s'évanouit, qui s'évapore sans faire de bruit.
Si, par un improbable concours de circonstances, un malencontreux enchaînement d'évènements conduisait à paralyser l'ensemble de notre système technologique, saurions-nous encore le faire redémarrer avant que le chaos ne s'installe définitivement dans notre société ?
Plus personne aujourd'hui n'est en mesure de l'affirmer.