Il n’est plus besoin aujourd’hui de présenter Maldoror, le héros ; Isidore
Ducasse Le comte de Lautréamont, sinon que d’employer, pour le définir
cette nouvelle terminologie plus scientifique de “clone de Satan”.
Plus subtilement il peut aussi représenter cette dénomination
freudienne du “ça”, ou de la “bête féroce” cet aphorisme cher à Lacan
quand il s’agissait pour lui de définir l’Homme dans toute sa splendeur.
Ces sept nouvelles s’attachent à vouloir approcher cette force
destructive et souvent cachée qui, de nos jours comme hier, sommeille
en chacun de nous, malgré ce masque de bonhomie que depuis nos
origines nous présentons à l’autre notre semblable et dont le
psychopathe est le plus “sublime” représentant quant à sa double face
mortifère !
Il ne faudrait pas oublier que Isidore Ducasse dans son délire
d’imagination s’est persuadé qu’il ramènerait au “bien”, par l’image de la
délectation dans l’horrible, les âmes découragées de la vertu et de
l'espérance.
Dans ces Nouvelles, l'auteur essaie comme le faisait Socrate,d’encourager ses
lecteurs à réfléchir sur ce chiasme originaire de notre humanité, entre le
beau qui cache l’horreur et l’horreur qui nous transcende à révéler sans
cesse le beau.